Publié dans Editorial

Trop, c’est trop !

Publié le lundi, 31 mars 2025

Invivable ! Innommable ! Insupportable ! C’est pratiquement impossible de vivre comme il faut et de circuler comme il se doit dans le pays, sur les routes nationales tout comme dans le milieu urbain cas de celui de la Capitale. Trop, c’est trop !

Un étranger de passage récemment au pays, que nous tairons l’identité, la ville et le pays d’origine, n’a pu ne pas laisser échapper son étonnement plutôt son indignation de voir le bordel, le laxisme et l’anarchie partout où il passe. Dans la Capitale, c’est inimaginable de devoir constater l’anarchie. Vous allez nous rétorquer, peut-être, que c’est n’est pas un fait nouveau. Et nous risquons d’être taxés d’ « alarmistes » ! Oui, mais, au nom de la vérité et en vertu des intérêts hautement supérieurs des concitoyens devant subir quotidiennement cette galère voire ce calvaire à chaque jour que le Bon Dieu fait, on ne peut pas se taire à tout moment. On doit interpeller cent fois, mille fois les responsables à tous les niveaux à commencer par ceux de la Commune urbaine d’Antananarivo jusqu’au sommet que la Ville des Mille sombre de jour en jour vers l’impensable. Trop, c’est trop !

Certes, des efforts ont été déjà effectués pour réorganiser sinon réinstaller certains marchands hors-la-loi qui occupent indûment les trottoirs et une bonne partie des chaussées pour voitures qui, en fait, refusent fermement ou brutalement. L’essentiel consiste à maintenir de façon pérenne l’ordre et la discipline. Beaucoup craignent d’un coup d’éclat seulement. Le pays va recevoir dans quelques semaines des visiteurs, des hôtes de marque, surtout à Antananarivo et on voit bien que la Ville fait sa toilette. Et quand les visiteurs de marque, Chefs d’Etat et de Gouvernement, partiront après la visite d’Etat du Président français Emmanuel Macron et à l’issue du Sommet de la COI, la ville risque fort de resombrer dans l’ineptie ou l’anarchie. En tout cas, c’est un défi de taille que la nouvelle équipe de la CUA se doit de relever au quotidien. 

Les zones en dehors du passage de nos hôtes de marque pourraient s’enfoncer dans le bordel. Nous attirons particulièrement l’attention des dirigeants respectifs sur la gabegie de la circulation par exemple à la sortie du pont d’Anosizato vers Anosy en passant par le marché d’Anosibe. Réellement, on ne sait plus où « mettre les pieds » sinon les « pneus » ! Les deux-roues, les taxi-bicyclettes notamment, roulent partout. Ils inondent et gênent les rues. Les dispositions organisant la circulation sur les tronçons concernées ne sont plus respectées. Pourtant, les agents de police communaux et ceux de la nationale se trouvent bien sur les lieux. Trop, c’est trop !

Un autre fait devenu malheureusement divers pique au vif jusqu’à irriter nos attentions, la recrudescence des accidents mortels des « deux-roues ». Ces bolides qui roulent à tombeau ouvert ! Non seulement, les conducteurs se tuent « gratuitement » mais ils gênent énormément la circulation au moment de leurs accidents. Le dernier cas, dimanche dernier,  sur la route-digue de Fenoarivo, fend à la fois le cœur mais aussi agace les esprits du fait que la circulation a été bloquée pendant des heures. 

Une bonne fois pour toutes, le respect de la discipline s’impose fermement.  

Ndrianaivo

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Editorial

  • La rentrée
    Les élèves des établissements scolaires publics reprennent le chemin de l’école ce lundi 8 septembre. Tandis que les établissements scolaires privés et confessionnels ont pris une avance, en début du mois de septembre. Toujours pour les établissements publics, la rentrée de lundi, début des cours effectifs, a été précédée de deux types de rentrée. D’abord, la rentrée administrative, lundi 25 septembre, et les parents sont les premiers à rejoindre les établissements de leurs enfants pour effectuer la réinscription ou la nouvelle inscription. Pour le premier cas, on se présente à l’école pour confirmer la réinscription de leurs enfants pour l’année scolaire nouvelle, 2025 – 2026 en payant la somme due. C’est très important. Cela leur permet d’avoir un tableau réel de la situation des effectifs des élèves pour l’année en cours. Pour le second cas, les élèves ayant réussi les examens officiels, l’entrée en sixième et celle en seconde, confirment…

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